Progresser, s’améliorer, partager motivent les créatifs des communautés de crowdsourcing

Publié par Petrel le 16 juin 2013
Enchanter

« Pouvoir progresser et s’améliorer, voir ce que font les autres, sont les deux premières sources de motivation des créatifs de notre communauté », explique Alexandra Marmoux, responsable de la communication de Creads, l’agence participative. Cette entité dédiée à la co-création ou crowdsourcing, fête ses cinq années d’existence, rassemble 51 000 créatifs.

Ces derniers ont participé à 1 400 concours et émis globalement 271 000 propositions. « La deuxième motivation est effectivement de gagner de l’argent. En effet, le principe est que les deux ou trois meilleures propositions retenues par la marque reçoivent une dotation », poursuit Alexandra Marmoux. Ainsi, depuis sa création, Creads a distribué plus de 600 000 euros de récompenses. « Les marques peuvent considérer qu’organiser un opération de co-création est facile. C’est plus délicat que cela en a l’air. »

Voici donc quelques règles de succès proposées par Alexandra Marmoux :
– Le brief doit plaire à la communauté.
– Il faut proposer une dotation attractive qu’elle soit financière ou symbolique. « Pour les créatifs, la notion de fierté est très importante. Participer à la création du nouveau sac Adidas est valorisant en soi. D’autres marques proposent des réductions sur leurs services aux créatifs ayant fait une proposition », appuie Alexandra Marmoux.
– Il est important de respecter les participants qu’ils soient créatifs ou du grand public, car, ils sont souvent ses propres clients. Lors du jeu concours organisé sur Facebook pour Caprice des Dieux, il était proposé au gagnant un voyage et les plus belles photos passaient sur TF1 le jour de la Saint-Valentin : résultat : 16 000 photos publiées, 25 000 inscrits et 40 000 fans gagnés sur la page facebook de la marque.
– Lorsqu’il s’agit d’un concours ouvert au grand public, il faut disposer d’un budget pour faire connaître l’opération. « La publicité est indispensable pour le faire vivre et alimenter l’envie de participer », poursuit Alexandra Marmoux.

Le recrutement de la communauté des créatifs de Creads s’est davantage fait par bouche à oreille. « Au départ, on en a parlé à des graphistes que l’on connaissait. Ils en ont parlé sur des forums entre eux. 1 000, 3 000, 7 000 nous ont rejoint puis nous nous sommes ouverts à l’international et nous avons connu une accélération de la taille de notre communauté, » explique Alexandra Marmoux « Cette dernière est composée d’amateurs ou de professionnels. Parmi eux, je citerai l’exemple de cet instituteur passionné par le graphisme et qui gagne beaucoup de concours. Il a beaucoup progressé depuis son arrivée. En effet, chacun à la possibilité de voter et de donner un avis à chaque création. Les créatifs s’aident et se fidélisent entre eux. On utilise aussi un blog pour animer la communauté. On a aussi imaginé des cérémonies, le meilleur créatif, le moins bon. A force de venir, les créatifs veulent gagner le plus de concours possibles. »

Creads tout net :
le site, le blog dédié aux créatifs, l’organisation de concours sur internet et les réseaux sociaux, la page facebook, le compte twitter, Creads sur linkedin

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1 Commentaire à Progresser, s’améliorer, partager motivent les créatifs des communautés de crowdsourcing

  • Durand dit :

    Bonjour,

    Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études portant sur l’externalisation ouverte, plus particulièrement le « crowdsourcing* créatif », je souhaiterais recueillir l’expérience et l’opinion du plus grand nombre d’organisations (clientes ou non) par le biais de ce questionnaire. Celui-ci ne vous prendra que quelques minutes et est totalement anonyme :

    https://docs.google.com/forms/d/1y87Lf5VnP-yhYCGWKFLeXMec9h5kKipE_JFhLFVnOSs/viewform

    Vos réponses me permettront ainsi d’approfondir la réflexion menée préalablement et d’en dégager certaines grandes tendances.

    Je vous remercie d’avance pour votre contribution.

    *Définition du crowdsourcing selon J-F Lebraty : « le crowdsourcing signifie l’externalisation par une organisation, via un site web, d’une activité auprès d’un grand nombre d’individus dont l’identité est le plus souvent anonyme ».

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